Monday, September 19, 2005

pour l'instant



Pour l’instant on se sent jeune, souriez devant la photo : clic !
Et puis les année passent, on ressort des vieux cartons des photos jaunies, des têtes d’anciens camarades plus ou mois perdus de vue, les destinées éparses. Petit rire devant ces pantalons larges, les coiffures de certains… Démodés…
Les années lycées, années fastes d’une vie, ce moment de liberté, d’envol vers notre vie et donc aussi cette déchirure avec ce qui conclut notre vie d’Enfant.
Les vacances en Espagne, la fumette, les soirées, tous ne sont plus que des souvenirs qui s’effilochent au gré du temps. Ils reviennent de temps en temps par rafale, bousculant tout à leur passage et laissent un goût d’amertume, de tristesse et de joie ; l’enfance…
Ils s’immiscent dans la vie qu’est la votre maintenant,
Un job (plus ou moins éloigné des ambitions qu’on avait au lycée), peut être un couple et des enfants. Le loyer à payer, les courses à faire, on remballe le carton, on ravale ses petites larmes qui pointent et on file. On remet au lendemain la redécouverte de notre passé…
On fait le point sur sa vie, sur le chemin qu’on a fait, on se revoit jeune, souriant, plein d’idées, d’espoir et de joie. On ne peut s’empêcher d’avoir quelques regrets, le Temps passe et laisse ses traces.
Déjà on vieillit, sur la peau des rides, des photos gondolent, on oublie les noms des trois filles à droite au premier rang.
Effort de mémoire, c’est …, c’est … Un nom en A, Jea- non, Va oui, va,va, vanessa ! Elle, c’est Sabrina et la dernière c’est en a aussi, attend, ah oui, Sandra !!
Souvenir confus de cette angoisse du futur, tu rigoles en repensant à toi aujourd’hui… Les années ont passé.
Les émotions, les souvenirs, les odeurs se bousculent alors tu t’allonges, les yeux ouverts fixant le plafond et tu te souviens à ton aise jusqu’au moment où les enfants te réveillent, c’est l’heure du dîner.
La décision est prise en y repensant, demain tu te mets à la recherche des personnes que tu n’as pas vu depuis des années, les Surnoms reviennent : Insectunactus, Manaïka, Barabarwn,. De noms en noms les mots rejaillissent, notre monde, la langue d’ox, le Vampaïre et son jingle, Barbarwn le barbare, le Fat !, les kro mignonne, tout ce petit monde de délires juvéniles.
La crise éclate : paix intérieure, sourire aux lèvres et yeux fermés.
Retombée : tristesse…

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